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Le Gabon a commémoré la première Journée nationale de commémoration des ancêtres –

Le vendredi 16 mai dernier, le Gabon, sous la houlette du Conseil national des rites et traditions du Gabon, a commémoré la première édition de la journée nationale de commémoration des ancêtres.

A cette occasion, Junior Xavier Ndong Ndong, président du Conseil national des rites et traditions du Gabon, a lancé un appel vibrant à la préservation de l’identité gabonaise, qu’il estime en danger face à l’oubli des traditions.

« Nous ne sommes pas une association d’un seul rite. Nous sommes une confédération de plusieurs rites qui constituent l’âme du Gabon », a-t-il rappelé. Pour lui, défendre les traditions, c’est défendre le pays tout entier. « Le Gabon n’est la propriété d’aucun clan, d’aucun groupe, d’aucun parti. Il appartient à tous les enfants du Gabon », a-t-il martelé.

Dans un discours dense, empreint d’histoire et de spiritualité, le président du Conseil a rappelé que chaque Gabonais, quel que soit son village ou son origine, partage un héritage commun, fait de croisements, de migrations et de transmissions. « Il n’y a pas un Gabonais qui soit mieux né qu’un autre. Nous portons tous des noms bantous, nous sommes tous liés par les mêmes ancêtres », a-t-il démontré.

L’objectif du Conseil, selon ses mots, est de « restaurer l’âme profonde du pays », en défendant les rites, les coutumes, et la mémoire des anciens. Un travail de fond, jugé urgent face à l’effacement progressif des repères culturels. « Nous devons défendre ensemble le vert, jaune, bleu. Il n’y a pas de demi-Gabonais, il n’y a que des Gabonais », selon lui.

Durant son intervention, Junior Xavier Ndong Ndong a aussi évoqué les pratiques occultes venues de l’extérieur, qu’il considère comme une menace spirituelle. Il a notamment affirmé que certains carrefours du Grand Libreville seraient envahis par des fétiches étrangers, appelant à la vigilance et au réveil des consciences.

Cette première Journée nationale de commémoration des ancêtres a été marquée, à travers le pays, par des cérémonies symboliques et des rassemblements traditionnels. Un moment de mémoire et de transmission, que le Conseil souhaite désormais voir inscrit durablement dans le calendrier gabonais.

Marie Dorothée & Luan Martinez

Crédito: Link de origem

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