Jean Michel Sène prend la défense de Sonko et défie

Face à la presse, Jean Michel Sène, vice-coordonnateur de la Jeunesse patriotique sénégalaise (JPS), n’a pas mâché ses mots contre Thierno Alassane Sall, l’invitant à un débat public pour « rétablir la vérité » sur plusieurs sujets brûlants. « Nous avons le devoir d’éclairer l’opinion sur certains points de l’actualité, notamment les déclarations de Thierno Alassane Sall, que j’accuse de vacuité. Je lui avais proposé un débat. Je rappelle aux Sénégalais qu’il n’est pas sorti de la cuisse de Jupiter : il a longtemps servi sous le régime de Macky Sall, en tant que coordonnateur des cadres de l’APR. Il est donc comptable de son bilan et des nombreux scandales que nous nous ferons un devoir de révéler », a lancé Jean Michel Sène.

Sur la polémique liée au prix du carburant, Jean Michel Sène a apporté des précisions. Selon lui, la cherté actuelle s’explique par des facteurs à la fois internationaux et locaux. « Le coût élevé est lié à des facteurs exogènes, comme l’arrivée massive de pétrole sur le marché mondial, mais aussi endogènes, avec le début de notre production nationale. Le président a d’ailleurs clarifié, a-t-il affirmé. Il souligne que le contrat liant le Sénégal aux compagnies pétrolières ne prévoit aucun tarif préférentiel. Qu’il s’agisse d’importer du pétrole ou d’exploiter ses propres ressources, le Sénégal paie au prix du marché mondial et en devises étrangères. « Ceux qui prétendent le contraire sont soit mal informés, soit de mauvaise foi », a-t-il insisté. Il rappelle que le prix du carburant dépend de plusieurs composantes au-delà du baril brut.

Jean Michel Sène ajoute que, grâce aux appels d’offres, le Sénégal bénéficie d’un prix contractuel qui passe de 52 dollars le baril à 20 à 30 dollars sur le marché libre. Côté raffinage, il précise que la capacité actuelle est de 1,5 million de tonnes par an, alors que les besoins du pays avoisinent 3 millions de tonnes. Le projet SAR 2.0 vise à porter cette capacité à 5,5 millions de tonnes.

Enfin, Jean Michel Sène a rappelé que l’indépendance énergétique reste un axe stratégique pour le Sénégal. L’objectif est de réduire la dépendance aux énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) en investissant massivement dans les énergies renouvelables, telles que le solaire, l’hydraulique et l’éolien.

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