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Réglementation des changes : Bras de fer entre la BEAC et les pétroliers

DIG / Un conflit ouvert oppose la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) aux compagnies pétrolières opérant en Afrique centrale.

Au cœur de la discorde : la réglementation des changes imposée par la BEAC, qui exige le rapatriement d’une partie des recettes d’exportation en devises étrangères.

Les compagnies pétrolières estiment que ces mesures entravent leur fonctionnement, notamment en allongeant les délais de transaction et en augmentant la bureaucratie.

Elles craignent également que ces restrictions découragent les investissements étrangers dans le secteur énergétique de la région.​

De son côté, la BEAC défend sa position en affirmant que ces règles visent à stabiliser la monnaie régionale et à renforcer les réserves de change.

Elle souligne que le rapatriement des devises est essentiel pour la santé économique des pays membres de la CEMAC.

Une question qui était d’ailleurs au cœur de récents échanges à Paris entre le ministre gabonais des Comptes publics, Charles Mba, et le gouverneur de la BEAC.

« L’accord se construit progressivement avec nos partenaires, les opérateurs économiques, pétroliers et miniers qui opèrent dans nos régions. Nous avançons. Nous rencontrerons probablement à Washington nos partenaires à l’occasion de ces assemblées, avec le Fonds monétaire, à la Banque mondiale, et nous espérons aboutir bientôt à un accord », a confié le ministre Charles M’Ba, dans une interview sur TV5 Monde, le 19 avril 2025.

Ce bras de fer met en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays d’Afrique centrale pour concilier attractivité économique et souveraineté monétaire.

Les négociations entre la BEAC et les compagnies pétrolières se poursuivent, avec l’espoir de parvenir à un compromis bénéfique pour toutes les parties.

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