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Un besoin urgent de transparence et d’efficacité dans le (…) – Gabonews

Un besoin urgent de transparence et d’efficacité dans le recrutement des diplômés sortis de l’Ecole Nationales des Eaux et Forêts

20 avril 2025

Le 17 août 2024, lors du défilé national, une image forte a marqué les esprits, les diplômés de l’École Nationale des Eaux et Forêts ont démontré leur excellence et leur engagement indéfectible envers la nation. Une prestation saluée par le Chef de l’État lui-même, qui, dans la foulée, a instruit le Ministre des Eaux et Forêt de recruter toutes les promotions sortis de l’ENEF sans délai.

Le 10 janvier 2025, lors de la cérémonie de présentation des vœux des forces de Défense et de Sécurité, le Président de la Transition, Chef de l’Etat avait réaffirmé avec force, son instruction en octroyant 1000 postes budgétaires au ministère des Eaux et Forêts. Cependant, plusieurs mois après ces événements, le processus d’intégration piétine. Une situation incompréhensible et préoccupante pour ces jeunes professionnels qui aspirent à servir leur pays.

Malgré les directives présidentielles claires, le recrutement se fait toujours attendre. Les enquêtes de moralité, censées être une simple formalité pour des candidats formés avec rigueur, s’effectuent au compte-gouttes, alimentant l’incertitude et les inquiétudes de plusieurs familles. Les diplômés, laissés sans information tangible, se retrouvent dans un flou administratif qui mine leur moral et suscite des interrogations légitimes.

Cette lenteur dans le traitement des dossiers interpelle et soulève une question fondamentale : pourquoi une telle lenteur alors que les orientations présidentielles sont sans équivoque ? Quels sont les obstacles qui freinent la mise en œuvre des recrutement immédiat de ces jeunes qui ont connus plusieurs années de chômage ?

Au-delà des lenteurs administratives, un autre enjeu de taille doit être pris en compte : l’âge des diplômés concernés, car plusieurs d’entre eux ont déjà plus de 5 années de chômage. Cette longue attente compromet leur avenir et stabilité personnels. Ce retard accumulé nuit gravement à leur insertion dans la Fonction publique et risque d’entraîner une perte irrémédiable de compétences, au détriment de l’intérêt général.

Ces jeunes, pourtant qualifiés et motivés, se retrouvent dans une situation précaire, alors que leur recrutement immédiat répondrait à un besoin réel et urgent en matière de gestion durable des ressources naturelles. Il est regrettable qu’un tel gâchis humain et professionnel se poursuive alors que les instructions présidentielles sont claires.

Le retard constaté dans l’intégration des diplômés met en lumière la nécessité impérieuse d’une gestion plus transparente et rigoureuse des postes budgétaires dédiés à ces professionnels. Il ne saurait être question que des considérations bureaucratiques ou des lenteurs administratives privent la nation de compétences précieuses, formées pour répondre aux défis environnementaux et écologiques du moment.

La transparence doit être le maître-mot de ce processus. Il est plus qu’important que les autorités en charge du recrutement communiquent de manière régulière et claire sur l’état d’avancement du processus. Un calendrier précis et respecté doit être établi pour éviter tout retard injustifié. L’engagement du Chef de l’État doit se traduire en actes concrets et immédiats.

Ces diplômés en appellent aux autorités compétentes d’accélérer le processus de recrutement et à garantir une totale transparence dans l’attribution des postes budgétaires. Le respect des engagements pris n’est pas seulement une question de bonne gouvernance, mais aussi de justice et de reconnaissance envers ces jeunes qui ont démontré, par leur engagement et leur discipline, qu’ils sont prêts à servir la nation.

MT


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