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silence à Paris sur l’avenir du FCFA dans la CEMAC –

Réunis jeudi dernier à Paris en France, les ministres des Finances des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) n’ont rien dit « officiellement » sur l’avenir du FCFA dans la région encore moins sur la fameuse question de rapatriement de leurs réserves financières placées dans un compte séquestre au Trésor de France pour garantir la stabilité et la convertibilité de cette monnaie créée à l’époque coloniale.

En revanche, les ministres se sont accordés de se mettre sous programme avec le Fonds monétaire international (FMI) à partir de cette année.

« Les Etats de la CEMAC s’engagent à conclure de nouveaux programmes dans la zone afin d’accompagner la consolidation budgétaire et la mise en œuvre des réformes, d’assurer la viabilité de leurs finances publiques et de renforcer davantage les réserves de change de la zone », indique un communiqué publié au terme de la rencontre.

« La France continuera à apporter son soutien à la CEMAC et à ses Etats membres, y compris dans la bonne mise en œuvre de la réglementation des changes et leurs relations avec le FMI pour la conclusion et le bon déroulement des programmes », précise le communiqué.

La réunion s’est tenue à l’invitation d’Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique de la République française et d’Iván Bacale Ebe Molina, ministre des Finances, de la Planification et du Développement Economique de la Guinée Equatoriale, Président du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale.

Elle a regroupé, les Ministres de l’Économie et des Finances, les Présidents des Institutions et les Gouverneurs des Banques Centrales de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de la France.

Le Gabon a été représenté par deux ministres. Mark-Alexandre Doumba et Charles M’ba du Budget et des Comptes Publics. Une prochaine rencontre est prévue en 2026.

Carl Nsitou

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