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Sahara marocain : La Croatie emboîte le pas à la Moldavie et soutient le plan d’autonomie du Maroc
16 avril 2025
Le Maroc continue de marquer des points sur l’échiquier diplomatique européen concernant la question du Sahara marocain. Dernier soutien en date : la Croatie, qui rejoint la dynamique enclenchée par plusieurs capitales du Vieux Continent en exprimant son appui au plan d’autonomie proposé par Rabat. Une évolution géopolitique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, n’a pas manqué de mettre en lumière à l’issue de son périple européen, dont les retombées positives ne cessent de s’accumuler.
Après la Moldavie, c’est donc au tour de la Croatie de reconnaître, ce mercredi, l’initiative marocaine de 2007 comme une « base solide » pour parvenir à une solution politique, réaliste et durable au différend régional autour du Sahara. Cette prise de position marque un tournant, d’autant plus que Zagreb avait jusqu’à récemment adopté une posture prudente, se rangeant derrière la ligne officielle de l’Union européenne.
Les propos tenus en 2019 par Marija Pejcinovic Buric, alors ministre croate des Affaires étrangères, laissaient entrevoir une certaine réserve : tout en saluant les efforts « sérieux et crédibles » du Maroc, elle avait insisté sur le respect de la position de l’UE. Six ans plus tard, le contexte international semble avoir redistribué les cartes, et la Croatie choisit désormais d’endosser un rôle plus affirmé dans ce dossier sensible.
Cette évolution s’inscrit dans un mouvement plus large de reconnaissance du plan marocain d’autonomie par de nombreuses capitales européennes. Depuis la reconnaissance américaine en décembre 2020, réitérée il y’a quelques jours par l’Administration americain, de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, plusieurs pays ont revu leur copie : Allemagne, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Autriche, Portugal ou encore les pays nordiques comme la Finlande et le Danemark.
Même le Groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, Slovaquie et Tchéquie), souvent perçu comme eurosceptique mais stratégiquement influent, a franchi le pas.
Au-delà des membres de l’Union européenne, des Etats des Balkans comme la Serbie et l’Albanie ont également rejoint cette dynamique. À Belgrade comme à Tirana, la position marocaine semble désormais faire consensus.
Dans ce jeu d’alliances et de réalignements diplomatiques, le Maroc s’impose comme un acteur central dans le dialogue euro-méditerranéen. À travers une diplomatie proactive, Rabat parvient à fédérer un soutien croissant autour de son initiative d’autonomie.
Le vent semble donc tourner en faveur du Royaume du Maroc sur le Vieux Continent. Et selon plusieurs observateurs, d’autres ralliements pourraient prochainement suivre dans les Balkans. Le dossier du Sahara continue de redessiner les contours de la diplomatie régionale en Europe, une victoire significative pour le Maroc.
AMP
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