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Sangmelima : Un cadre d’Elecam accusé de viol sur mineur

Une affaire de viol secoue actuellement la ville de Sangmelima dans la région du Sud. Samuel Hervé Amenguele, chef d’antenne d’Elecam, est accusé d’avoir abusé sexuellement d’un garçon de 12 ans, Aboubakar Alan Rahim.

Les faits remontent à mars 2024, lorsque le petit Aboubakar Alan Rahim a été abusé pour la première fois. À l’époque, face à la honte de cette agression, la famille n’a pas immédiatement porté plainte. Cependant, le 07 mars 2025, le même agresseur, Samuel Hervé Amenguele, réitère son acte avec une violence extrême.

Cette fois, l’enfant, grièvement blessé, dénonce son agresseur en donnant des détails précis. C’est ce que la mère explique dans un document envoyé à la hiérarchie du présumé agresseur. « Monsieur le Directeur, depuis mars 2024, j’ai constaté avec regret que mon garçon de 12 ans avait été violé. Face à cette situation, nous avons à notre niveau mené des enquêtes. Toutefois, par rapport à la honte qu’un pareil acte faisait, nous avons dressé un certificat médicolégal et nous avons mis le dossier en bernes ».

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Le suspect est relâché

Selon les témoignages, l’incident s’est produit après que le garçon ait été attiré sous prétexte de lui donner de l’argent.  Par la suite, la mère de la victime alerte la gendarmerie, qui arrête Amenguele. Cependant, à sa grande surprise, le suspect est rapidement relâché, malgré l’état de l’enfant et les preuves accablantes. « J’ai saisi la gendarmerie qui a aussi mis la main sur le Sieur Amenguele.  Mais à ma grande surprise, au cours des enquêtes préliminaires, j’ai constaté avec regret que le bourreau de mon enfant était déjà en liberté», déplore la maman.

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Choquée, elle se tourne alors vers la direction générale d’Elecam pour dénoncer cette situation et exprimer son incompréhension. Le certificat médico-légal prouve les actes de violence, mais la libération de l’agresseur suscite des critiques. Une enquête se déroule pour clarifier ces accusations et les circonstances de la libération du suspect. Selon certaines sources, le commandant de la brigade de gendarmerie de Sangmélima aurait expliqué qu’il était face aux pressions.

Cependant, les associations de protection de l’enfance exigent que la vérité soit révélée et que justice soit faite si les faits sont confirmés.

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