Le Niger et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont signé, ce 13 mars à Niamey, un accord de partenariat visant à moderniser les infrastructures scientifiques du pays et à renforcer les compétences nationales dans le domaine nucléaire.
L’accord prévoit la création d’un laboratoire de référence, la rénovation de sept laboratoires régionaux et la formation de spécialistes nigériens. Il a été signé par le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, le colonel Maïzama Abdoulaye, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, en visite au Niger depuis le 11 mars.
La veille de cette signature, M. Grossi a visité la mine d’uranium de SOMAÏR, à Arlit, dont le géant français du nucléaire ORANO avait déclaré, en décembre 2024, avoir perdu le contrôle opérationnel. « La gestion est professionnelle, et il y a une réelle volonté de transparence et de collaboration avec l’AIEA », a-t-il déclaré, soulignant l’importance du Niger sur le marché mondial de l’uranium.
Le Niger, dont l’uranium représente une ressource stratégique, cherche à diversifier ses partenariats après des évolutions politiques liées au coup d’État de juillet 2023, notamment la rupture avec la France, partenaire historique dans l’exploitation du minerai. L’AIEA s’est engagée à poursuivre son accompagnement en matière de sûreté nucléaire et de développement des capacités locales. À son arrivée à Niamey, M. Grossi avait indiqué, sur son compte X, que l’AIEA était « prête à soutenir le Niger dans la santé, l’énergie et l’environnement, via la science et la technologie du nucléaire ».
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