9ème Édition de la journée de jeûne et de prière pour la Paix au Gabon –

La Dynamique des femmes et des hommes leaders pour la paix (DYNAFHLEP) a célébré mercredi à Libreville la 9^ème édition de la Journée de jeûne et de prière des femmes pour la paix au Gabon.

Placé sous le thème « Consolidons la paix », cet événement a rassemblé plusieurs leaders de communautés chrétiennes, musulmanes, et tradi-praticiennes, ainsi que des membres d’associations affiliées à la DYNAFHLEP.

Annie Christelle Limbourg Iwenda, présidente fondatrice de la DYNAFHLEP, a ouvert la cérémonie en soulignant l’importance de cette journée. « Nous nous retrouvons pour célébrer la paix, car il est essentiel d’incarner cette valeur en nous-mêmes« , a-t-elle déclaré avant d’évoquer la nécessité de renforcer les liens avec d’autres réseaux de femmes, comme le Réseau National des Femmes Médiatrices.

Cette édition a été marquée par la participation des hommes, un changement significatif par rapport aux années précédentes. Bérangère Minang, présidente en exercice de la DYNAFHLEP, a insisté sur le fait que la paix est un combat permanent, qui doit se mener dans tous les aspects de la vie, des familles aux lieux de travail. Elle a salué l’appel à la réconciliation lancé par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour l’unité et l’inclusion.

De son côté,  Elhonie Caléopie, médiatrice de paix du Réseau des Femmes Médiatrices de Paix au Gabon (RANAFEM), a rappelé la « Convention 1325 » du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui appelle à l’inclusion des femmes dans la prévention et la résolution des conflits. Elle a souligné que cette résolution est fondamentale pour la DYNAFHLEP et pour la promotion de la paix au Gabon.

Dr Senoit Waly Sene, représentant de la Nouvelle Pharmacie Owondo, a exprimé sa satisfaction de soutenir la DYNAFHLEP dans ses initiatives. La cérémonie s’est clôturée par une rupture du jeûne, suivie de la remise de bons de santé d’une valeur de 20.000 FCFA et de permis de conduire. Ces aides ont été remises aux membres des associations en difficulté, comme l’a expliqué la fondatrice de la DYNAFHLEP.

Wandrille Eyang, présidente de l’association des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA, AND-GABON, a exprimé sa gratitude envers la DYNAFHLEP. « Ces bons de santé aideront ceux qui en ont vraiment besoin, notamment ceux qui ne peuvent pas se permettre des soins médicaux« , a-t-elle déclaré.

Fondé en 2014, la DYNAFHLEP est une plateforme associative regroupant plusieurs associations et ONG ayant pour objectif de préserver et consolider la paix, également de promouvoir l’implication majeure des femmes dans le processus de développement, et la plateforme valorise le savoir-faire culturel, traditionnel et religieux afin de favoriser un développement inclusif.

Marie Dorothée et Tryphène Lembah