8 mars en différé à la SEEG : L’appel à une plus grande implication de la femme

À l’occasion de la 48ème édition de la Journée Internationale des droits des femmes, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a rassemblé exceptionnellement, jeudi 13 mars 2025, les femmes de l’entreprise autour du thème : « Ensemble, nous sommes invincibles ». Célébration décalée du 8 mars, qui a offert une occasion unique pour réfléchir sur le rôle déterminant des femmes dans la restructuration et la transformation de l’entreprise, en pleine période d’administration provisoire.

Les festivités ont été enrichies par deux communications majeures : « Les atouts de l’approche genre », présentée par Pétronille Angué Nzé Baviogui, et « Combattre les préjugés envers les femmes », animée par Augusta Hervo-Akéndéngué. La première a mis en avant les bénéfices d’une politique d’entreprise inclusive, tandis que la seconde a permis d’aborder les stéréotypes et obstacles auxquels les femmes sont confrontées dans le monde professionnel.

Les échanges qui en ont découlé ont mis en lumière les nombreuses compétences des femmes au sein de la SEEG et révélé la nécessité de respecter les quotas nationaux pour garantir une meilleure promotion des femmes dans les sphères décisionnelles. « Il ne s’agit pas de promouvoir les femmes simplement parce qu’elles sont des femmes, mais parce qu’elles ont des compétences indéniables à faire valoir », a souligné Livanne Ntsame Mvé, Assistant formateur au Centre des métiers Jean Violas.

Le Général Jean François Asséko Békogo, Représentant du CTRI auprès de la SEEG, chargé du suivi du plan de transformation 2025, a estimé pour sa part que les femmes de l’entreprise sont une ressource précieuse, capable de contribuer de manière significative à la transformation de la SEEG. « Les femmes de cette entreprise disposent d’une énergie égale à celle des hommes, et certaines ont même des compétences supérieures à certains de leurs collègues masculins », a-t-il fait savoir.

Dans un contexte où la SEEG traverse une phase de transition délicate, les femmes de l’entreprise ont été appelées à jouer un rôle central dans son redressement. « Nous devons être combatives, apporter notre corde à l’édifice et nous mobiliser pour redresser notre entreprise. La SEEG a besoin de nous, et nous devons nous ouvrir, ne pas nous refermer, et nous concentrer sur cette restructuration », a exhorté Auriane Aunouviet Poua, Responsable des ressources humaines à la SEEG.

Bien que la SEEG compte actuellement 40 % de femmes parmi ses 2 600 employés, cette journée et les riches échanges qui ont eu lieu, font à nouveau le constat qu’il reste un long chemin à parcourir pour atteindre une parité réelle. Il a donc été préconisé de s’engager à mettre en œuvre des politiques inclusives, afin de promouvoir activement le personnel féminin dans les instances de gouvernance de l’entreprise.

Alph’-Whilem Eslie et Bétines Makosso

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