La cérémonie officielle de lancement de la deuxième phase du Programme d’Appui à la Valorisation des Initiatives Entrepreneuriales des Femmes et des Jeunes (PAVIE 2) s’est tenue ce mercredi à Dakar, marquant un tournant décisif dans la stratégie de transformation économique et sociale du Sénégal.
Présidant la cérémonie, la ministre Aïda Mbodj a rappelé que « le PAVIE est conçu comme un véritable levier de transformation économique et sociale, au service des priorités nationales de développement. »
Représentant l’Agence française de développement (AFD), Pape Amadou Sarr a souligné l’engagement de l’institution à hauteur de 25 % dans le financement global de la deuxième phase du projet. « L’AFD s’inscrit dans une démarche de soutien technique et stratégique au gouvernement sénégalais à travers des guichets comme Choose Africa, qui vise à accompagner l’écosystème entrepreneurial du pays. »
De son côté, Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), a rappelé les succès enregistrés lors de la première phase du PAVIE, avec notamment :
La formation de plus de 6 000 entreprises, La création de 93 000 emplois, La modernisation de 200 minibus, Et un appui global de 40 millions d’euros.
La deuxième phase bénéficiera d’un financement de 163,5 millions d’euros, avec la participation du gouvernement et de plusieurs partenaires internationaux. Selon M. Adesina, « 51 000 unités entrepreneuriales seront créées, un impact majeur pour l’emploi des jeunes. Les jeunes Sénégalais doivent devenir bancables, car ils sont entrepreneurs dans l’âme.
Dans son discours, le Premier ministre Ousmane Sonko a salué le lancement du programme, le qualifiant de « rêve devenu réalité ». Il a insisté sur la nécessité de bâtir une économie durable :
« Le seul véritable défi du Sénégal est économique. Mais avec la détermination et les compétences, nous le relèverons. Le PAVIE 2, avec un budget de 107 milliards FCFA, est un jalon central de notre vision Sénégal 2050. »
Le Premier ministre a également rappelé que les financements octroyés ne sont ni des dons ni des subventions :
« Ce sont des ressources rotatives qu’il faudra rembourser pour permettre à d’autres entrepreneurs d’en bénéficier. La DER/FJ jouera un rôle déterminant dans la mobilisation du secteur économique. »
Similaire
Crédito: Link de origem